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18.07.2023

Illustrations de l'enquête sur les villes justes au Sénégal

 

Résultats, sous forme d'illustrations, de l'enquéte d'opinion du projet "Ville juste" sur les thématiques de Démocratie, Covid, Services publics, Urbanisation, migration, ...

Dans le cadre du projet régional des "Villes justes" de la FES, de nombreux bureaux pays dont le Sénégal ont lancé des enquêtes de terrain. Plus de 1200 hommes et femmes à travers les 14 régions du Sénégal ont pris part au sondage qui tournait, principalement, autour des thématiques de L’urbanisation, de la démocratie, du service public, de la migration, de la Covid 19, etc.

Nous partageons avec vous certains résultats du Sénégal qui ont été transformé en illustrations par l’artiste Omar Diakité.

Il subsiste de fortes inégalités d'accès aux services gouvernementaux entre le milieu urbain et le mileu rural, notamment en termes de couverture électrique (100% contre 55%), d'accès à l'eau (97% contre 66%) et à l'assainissement (32% contre 5%).
Plus de trois personnes sur cinq jugent également que la migration vers Dakar fournit un meilleur accès à l'eau et à l'assainissement 71 %; et une meilleure amélioration de la sureté et de la sécurité publique 64%. En revanche, près d'une personne sur deux 49% pensent que la migration vers Dakar n'offre pas une meilleure vie familiale et conjugale.
Huit sénégalais sur dix 79% affirment que la prestation de services dans les zones urbaines est meilleure que dans les zones rurales
La majorité des répondants s'accordent sur le fait que la migration vers Dakar offre de meilleures opportunités commerciales 87%; et de meilleurs soins de santé.
La majorité des sénégalais (56%) sont nés dans le quartier où ils vivent actuellement. Le quart (24%) sont nés dans une autre région du Sénégal et près d'une personne sur cing (18%) est née dans un autre quartier de sa région de résidence. Plus de trois quart (76%) de ceux qui ont déjà migré déclarent que leur famille a joué un rôle «assez» ou «très» important dans leur décision de migrer.
La majorité des sénégalais 65% affirment que «souvent» ou «toujours», les problèmes qui affectent les femmes sont négligés.
Plus de 3/4 des citoyens en milieu rural sont d'accord que l'exode rural vers Dakar coïncide avec une amélioration des transports publics 78%; de meilleurs services d'éducation 77%; de meilleurs emplois et de postes 76%; de meilleurs loisirs et divertissements 75%; et dans une moindre mesure, de meilleurs conditions de travail 74%
56% des personnes interrogées estiment que l'accès aux services publics au Sénégal dépend du pouvoir en place.
Deux personnes sur cinq (42%) jugent que l'accès aux services publics est «peu» ou «beaucoup» lié à l'ethnicité des dirigeants
Au cours de la période 1960-2018, la part de la population vivant en mileu urbain est passée de 25% à 45% (ANSD).
Plus de quatre personnes sur 10 (42%) considèrent que leurs conditions de vie actuelles sont «très mauvaises» ou «mauvaises». Toutefois, deux citoyens sur cinq (40%) affirment que les leurs sont meilleures. Une personne sur cinq (21%) a vécu une forte pauvreté, le tiers des sénégalais, une pauvreté modérée et 47%, des conditions acceptables dont 11% qui n'ont pas du tout connu une privation.
De manière générale, une majorité de 56% des personnes interogées estiment que l'accès aux services publics au Sénégal dépend du pouvoir en place. la majorité des répondants (52%) jugent que les groupes qui ont voté contre le gouvernement risquent de subir, parfois (24%), souvent (20%) ou toujours (8) des sanctions dans la prestation de services publics.
Toutefois, près de sept citoyens sur 10 (68%) affirment ne pas avoir confiance aux statistiques officielles fournies sur la Covid 19.
Globalement, la majorité des sénégalais (56%) estiment que la gestion du gouvernement à la réponse de la pandémie de Covid 19 a été bonne. Encore plus (65%) approuvent les efforts du gouvernement de tenir informé le grand public sur la Covid 19.
Plus de trois quart (76) des sénégalais pensent que les femmes devraient avoir les mêmes chances que les hommes d'être élues à un poste politique que les hommes.
Parmi les facteurs qui influencent négativement la participation des femmes dans la sphère politique, figurent la violence contre les femmes en politique (62%), suivi de la double charge domestique et professionnelle (55%), des stéréotypes et rôles sociaux attendus (45%) et la division sociale du travail (39%).
98% des sénégalais associent la démocratie à des élections libres et transparentes; 98% à de meilleurs soins de santé pour tous ; 98% à un accès universel à l'eau et l'assainissement; 94% à une éducation pour tous etes emplois pour tous ; 82% à la liberté de critiquer le gouvernement; 76% à l'égalité des droits des hommes et des femmes et 70% à la réduction des inégalités de revenus entre les riches et les pauvres.
La grande majorité des sénégalais (90%) rejettent la règle du parti unique ; 91% des répondants excluent la dictature présidentielle ; 73% ne souhaitent pas un gouvernement militaire; 80% ont une préférence de la démocratie comme modèle de référence.

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